Yves Saint Laurent poursuit le créateur de t-shirt parodie

Catégorie Saint Laurent Hedi Slimane Yves Saint Laurent Et Yves Jeanine Hellier | September 18, 2021 21:58

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Photo: Et Yves

Quand Hedi Slimane a repris les rênes d'Yves Saint Laurent et a rapidement laissé tomber le "Yves" du nom, il y avait un peu de réaction de la part des fans qui a estimé qu'il rendait un très mauvais service au célèbre designer parisien - inspirant une chemise qui lire "Ain't Laurent Without Yves" qui a été porté par des détaillants influents comme Colette et Kitsune.

Un peu comme un éléphant, Slimane - ou plus précisément, Luxury Goods International, qui détient les marques d'Yves Saint Laurent - n'oublie jamais. Bien que les chemises ne soient plus aussi à la mode qu'elles l'étaient autrefois, la société a toujours porté plainte contre la société What About Yves et sa fondatrice Jeanine Hellier. La plainte, déposée dans le district sud de New York, affirme que la chemise constitue une violation de la marque, de la dilution de la marque, de la fausse appellation d'origine et de la concurrence déloyale.

LGI affirme avoir contacté à plusieurs reprises Hellier, qui a tenté de déposer la marque « N'est-ce pas Laurent sans Yves » en 2013, mais a été rejetée pour être trop similaire à celle déjà détenue par LGI. (La propre demande de brevet de LGI pour le nouveau nom "Saint Laurent Paris" est toujours en attente.) Les lettres sont restées sans réponse tandis que Hellier a continué à vendre les t-shirts, jusqu'au début 2014, date à laquelle elle a contacté la marque, a nié tout acte répréhensible et a proposé de vendre "Ain't Laurent Without Yves" à la société - une décision assez audacieuse, toutes choses pris en considération.

LGI affirme que "le comportement illicite de l'accusé est en cours", ce qui signifie que Hellier vend toujours les chemises. (En effet, de nombreux vêtements portant le slogan peuvent être trouvés sur son site Web.) Bien que le costume indique qu'ils sont "faits de matériaux de moindre qualité", ils prétendent toujours que la marque "est susceptible de semer la confusion chez les consommateurs".

Ce genre de poursuites n'est pas sans précédent. Les fabricants de chemises et de bonnets "Cuntier" étaient menacé d'un procès par Cartier en 2013, bien que les fabricants des chemises « Homies », qui parodiaient Hermès et d'autres maisons de luxe, n'aient pas, à notre connaissance, été approchés par un tailleur. Le procès de LGI fait référence à des procès similaires contre Hellier d'autres sociétés de luxe comme Chanel et Dior.

Ce n'est pas non plus la première fois que ces chemises sont la cible des foudres de Saint Laurent: en 2013, Sarah Andelman de la boutique parisienne Colette affirme que son magasin a été "excommunié" de Saint Laurent pour porter les chemises. (Saint Laurent annulé annulé Colette's commande printemps 2014, qui ont totalisé plus de 285 738 $ en gros.)

Mais la vraie question est: les gens achètent-ils toujours ces chemises ?

Astuce chapeau: La loi sur la mode