Une conversation avec le dernier collaborateur de Colette, le typographe Pieter Ceizer

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Les mots sur les vêtements sont toujours une chose, mais en ce moment, ils sont très importants. De L'automne 2013 de Cynthia Rowley T-shirt "New York Fuckin' City", aux sweats et chapeaux "Parisienne" de Maison Kitsune, aux innombrables itérations de la Céline logo—"Céline Dion", "Féline" et "Céline Up the Bitches" ne sont que quelques-uns de nos favoris—il y a un dicton pour s'adapter à tous les styles et tempérament.

Et pour ceux d'entre nous qui sont à moitié geeks des polices—je dis semi parce que je sais ce que j'aime, mais je ne sais pas grand-chose—c'est amusant de porter des t-shirts avec de superbes polices de caractères. Un typographe que j'admire est Pieter Ceizer, basé à Amsterdam, qui vend des t-shirts, des planches à roulettes et des imprimés sur son site Web qui sont écrits avec ses polices de caractères uniques, qui forment des dictons non ironiques tels que « Le temps de l'hésitation est Par".

En effet, ça l'est! Jusqu'au 31 août, le dernier travail de Ceizer est exposé à

Colette. Si vous êtes à Paris, arrêtez-vous. Sinon, lisez notre conversation et visitez Colette.fr et StudioCeizer.com acheter quelque chose.

Fashionista: Comment êtes-vous arrivée au design de polices ? J'ai commencé à dessiner des lettres et des trucs de typographie quand j'avais 11 ans. J'ai vu des graffeurs à Amsterdam sur mon spot de skate local faire des trucs impressionnants. De plus, je ne pouvais jamais bien dessiner des illustrations et des portraits, donc les lettres étaient une bonne solution.

À quel moment as-tu commencé à mettre tes créations sur des vêtements et des skateboards ? Au début, j'ai commencé à dessiner sur de vieux jeans. Ensuite, j'ai fait à tous mes amis une paire de jeans avec des lettres partout. Tout le monde aimait les designs, mais personne n'osait les porter, je suppose que c'était un peu fou. Mais les gens étaient dans les t-shirts. Mes premières conceptions de deck étaient pour un magasin de skate en Hollande appelé Rollin.

Comment est née la collaboration Colette ? Colette a vendu ma marque précédente, PL Clothing, c'est ainsi qu'ils connaissent mon travail. L'année dernière, ils m'ont donné la chance de faire leur premier T-shirt du mois. Il s'est vendu en 24 heures environ. J'ai montré à Sarah [Lerfel, propriétaire de Colette] d'autres dessins et designs et ensemble nous avons trouvé quelques concepts.

Quels sont vos typographes préférés ? La plupart du temps, je m'inspire de la typographie de la rue. Comme aujourd'hui, j'ai vu l'une des lettres au néon les plus cool du nord-ouest de Paris qui disait juste "Club Coiffure". Je suis dingue de la typographie vintage du début des années 1900, des emballages de savons vintage français, des trucs comme ça. Les créateurs de ces choses sont inconnus la plupart du temps. J'aime aussi un peintre en lettres nommé Leo Beukeboom, qui faisait toutes les lettres sur les cafés et les bars d'Amsterdam, dont certains existent encore.