Des mannequins s'alignent pour la présentation Resort 2017 de Christopher Esber. Photo: Christophe Esber
Lorsque Christophe Esber a présenté sa collection Resort 2017 à Sydney en mai dernier, les éditeurs pouvaient à peine se déplacer dans le studio de yoga chaud bondé qui lui servait d'espace de présentation. Les Vogue L'équipe australienne - y compris le cerveau du style Kim Kardashian Christine Centenera – s'est glissé tranquillement à l'avant de la longue file d'attente pour l'ascenseur, qui s'étendait à l'extérieur du bâtiment où des photographes de street style se sont précipités sur les VIP sortant de leurs voitures. Dans les coulisses, c'était une maison de fous, remplie de gens attendant de discuter avec Esber. C'était, en bref, une scène de mode.
La scène où Esber a apporté sa collection à New York quelques semaines plus tard était décidément plus calme - juste quelques portants de vêtements dans un loft ensoleillé à Soho. L'éthique du design d'Esber est enracinée dans son expérience en couture, qui se traduit par des lignes épurées et des détails inattendus. "Ma ligne regarde les classiques et les réinterprète ensuite d'une nouvelle manière. La construction à l'intérieur des vêtements est très structurée - même les choses qui ressemblent à une simple robe nuisette ont des petits trucs", explique Esber. "Cela les fait s'asseoir d'une manière intéressante. C'est très subtil dans sa conception, et très réfléchi."
Le créateur Christopher Esber. Photo: Avec l'aimable autorisation
Esber s'intéresse au design depuis son enfance, lorsque son temps de jeu consistait à dessiner et à jouer avec la machine à coudre de sa mère. À l'adolescence, il a commencé à découper des vêtements vintage et à les remonter. Il a fréquenté le Fashion Design Studio d'Australie pendant trois ans avant de passer un an et demi à travailler pour un tailleur de vêtements pour hommes (d'où cet expert en détails). Puis, en 2010, il sentit que le moment était venu de lancer son propre label. "Je pensais, eh bien, c'est travailler pour quelqu'un ou démarrer votre propre truc, et j'ai juste l'impression que vous allez travailler dur, vous pourriez aussi bien le faire pour vous-même, commençons simplement", explique-t-il.
Depuis, il est Buzz en constante augmentation en Australie – d'où la salle comble à Sydney. Esber trouve constamment l'inspiration dans ses tissus, à la recherche de nouvelles technologies avec lesquelles jouer ou transformant le banal en l'inattendu. Pour la station balnéaire 2017, cela signifiait ajouter des volants en lycra nude à des robes structurées ou utiliser des tissus naturels avec un revêtement cireux pour imiter la sensation du sable du désert. Il repense aussi la coupe des vêtements, laissant les coutures défaites sur un pantalon, par exemple, pour les transformer efficacement en jupe ample.
Présentation du Resort 2017 de Christopher Esber. Photo: Avec l'aimable autorisation
Les Communauté de la mode australienne est petit et soudé; Esber lui-même était autrefois camarade de classe avec l'une des plus grandes stars de la mode australiennes, Dion Lee, et a voyagé à New York avec les designers Anna Plunkett et Luke Sales du label australien La romance est née. "Nous sommes tous amis et nous sommes tous prêts à nous entraider", déclare Esber.
Alors qu'Esber a réussi à constituer une solide liste de revendeurs internationaux, notamment Shopbop, Luisaviaroma et En avant par Elyse Walker, étant basé en Australie a travaillé à la fois pour et contre le designer. Comme beaucoup d'autres designers australiens, Esber est fier de ses racines et de son industrie, mais la distance — Sydney est un vol solide de plus de 20 heures depuis n'importe quelle grande capitale de la mode rend difficile la création d'une entreprise internationale. "Je pense qu'être loin et sur un fuseau horaire différent, vous êtes en quelque sorte isolé", dit-il. "C'est bien d'une certaine manière parce que vous êtes loin de tout et que vous pouvez vous concentrer sur la marque et la direction, et vraiment construire là-dessus sans distraction, mais c'est difficile."
Christopher Esber prépare un modèle lors de sa présentation Resort 2017 à Sydney. Photo: Avec l'aimable autorisation
Il s'est fait un nom sur la scène mondiale en devenant le finaliste australien du Prix international Woolmark 2014 (il a perdu contre le finaliste Inde/Moyen-Orient Rahul Mishra). "Ce fut une très bonne expérience de travailler avec une si grande entreprise et d'avoir cette plate-forme à l'échelle internationale, et même d'être parmi d'autres designers incroyables", a déclaré Esber. "J'ai senti que cela m'avait vraiment poussé à montrer à l'étranger, et c'était définitivement mon premier pas dans l'ensemble du programme de la mode internationale."
Maintenant, Esber pense que le moment est venu de commencer à s'étendre au-delà de l'Australie; après avoir apporté sa collection de villégiature à New York, il y a des plans provisoires pour montrer ici pendant la semaine de la mode en septembre. "C'est un rêve d'être dans l'agenda et d'être perçu comme une marque internationale", dit-il. "J'ai l'impression que chaque collection est une sorte de renaissance de la marque - évidemment, nous faisons ce que nous faisons, mais c'est vraiment excitant parce qu'il s'appuie sur de nouvelles idées et de nouveaux récits, donc montrer à l'international serait la prochaine étape."
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